« S’il est aujourd’hui une écrivaine qui, aux Antilles, dans la jeune génération littéraire qui fait suite à la Créolité, est selon moi bien mieux qu’une valeur sûre, c’est sans nul doute Mérine Céco. À vrai dire, depuis La mazurka perdue des femmes-couresse en 2013, c’est bien une œuvre au sens plein du terme que nous voyons se déployer sous nos yeux : l’une de celles qui renouvellent cette littérature dans des proportions inattendues. Couronné par le Prix Gilbert Gratiant en 2014, ce premier roman, déjà hanté par la quête des origines, a été suivi par plusieurs ouvrages majeurs qui fondent une écriture d’une acuité particulière.
Ce qui caractérise à la fois Au revoir Man Tine (2016), D’autres vies sous la tienne (2019) et aujourd’hui Le pays où l’on ne vient pas (2021), c’est certainement une connexion rare avec les évolutions récentes qu’a connues la société antillaise, à la fois orpheline et tributaire des structures issues de la société d’habitation. », Loïc Céry,
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