Adaptée pour un théâtre nègre, La Tempête de Shakespeare donne un relief accru aux rapports de Prospero et de Caliban ; le maître est blanc, l'esclave est noir. Quant à Ariel l'enchanteur, c'est aussi un esclave, mulâtre.
Césaire ramasse les cinq actes en trois, démystifie le merveilleux, dégrise l'amour. Mais de ce prosaïsme volontaire surgit un nouveau poème : celui qu'une troupe africaine, livrée à ce rituel de révolte, ne peut omettre de créer : le chant de la liberté.
- Par Patricia CONFLON
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